Performants, abordables et capables de (presque) tout, les appareils mobiles sont aujourd’hui la première interface avec laquelle nous naviguons sur la toile. Pourtant, cette même toile continue d’être imaginée d’abord pour les ordinateurs de bureau (desktop). Mais les pratiques changent, avec l’apparition du concept de mobile first, une approche qui vise à donner au mobile la place qui lui revient dans le processus de création d’un site web, c’est à dire la première.
Jusqu’à tout récemment, les ordinateurs qui servaient à concevoir, programmer et tester les sites web étaient les mêmes que ceux qui servaient à les parcourir. Avant 2010, tout le monde se déplaçait de page en page avec une souris, saisir du texte se faisait à l’aide d’un clavier et les écrans avaient la taille d’un napperon. Bien qu’il soit aujourd’hui révolu, le règne de l’ordinateur desktop se fait encore sentir et influence, à tort, la façon d’approcher la conception d’un site web.
Ce sont les téléphones intelligents qui sont venus «casser le party» des ordinateurs desktop. Sans souris, sans clavier, équipés d’un écran de petite taille et couplés à l’émergence de réseau cellulaire ultra performant (3G, 4G, LTE) les appareils mobiles ont gagné la faveur des internautes et représentent aujourd’hui la première source de trafic sur le web. La première, comme dans «first».
Pour répondre à cette nouvelle réalité du web mobile, le premier réflex des marques et de leurs agences web a été de «couper dans le gras» : réduire la longueur des textes, réduire la taille des images, retirer des rubriques, bref, offrir une version allégée du site initial. Concrètement, ça veut dire que tout le temps de réflexion, les tests de design et l’argent sont alloués à la version desktop du site. La version mobile, elle, est faite avec une fraction de moyens, du temps et corollairement, de l’intérêt.
Sauf qu’on ne fait pas une moto à partir d’une auto, ni un canot à partir d’un paquebot!
L’équation est désarmante de simplicité: puisque c’est d’abord sur un appareil mobile qu’un site est consulté, c’est d’abord la version mobile qui doit être développée. Pour une marque, ça veut dire que le temps et l’argent nécessaires pour concevoir l’ergonomie, le design et le contenu doivent être investis d’abord dans la version mobile du site. La version desktop, qui attire de moins en moins de visiteurs, devient alors la version «bonifiée» du site mobile, qui met à profit un plus grand écran et une connexion plus rapide. Le mobile first, ça n’implique pas seulement le programmeur: ça implique un gestionnaire capable d’expliquer à son client que c’est la version mobile qui doit recevoir la grosse part de l’enveloppe budgétaire.
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